more from
INA grm
We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

La forme de l'esprit est un papillon

by François Bayle

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR

     

1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
Mimaméta 10:43

about

La forme de l’esprit est un papillon (2002-04), 34’27

— “Couleurs”, commissioned by Musiques et Recherches, was the title of the movement premiered for the group’s anniversary, 1 and 2 October 2002, Théâtre Marni in Bruxelles. The diptych “La Forme de l’esprit est un papillon”, commissioned by the French Republic and the GRM, premiered 9 October 2004 during Audiovisionen 2004 with the Acousmonium in the Aula of the University of Cologne. —

1. Ombrages et trouées (2004, version 2012), 21’11

“Slip into the interior of the instant of a spark! As if under a tree, settle in… Thrilling shivers will cover with their foliage a patch of rustling perforated with light and colour. The multi-resonant continuum emits shapes. Signs, marks and figures are hidden within. Here and there, energetic entangled entities burst forth. Sometimes these ‘marks’ reveal the movements of the ear-hand, elsewhere the figures spring from the desire for meaning. These fields of listening would exist in metastable equilibrium, ready to shape in the listener’s immediate memory an instantaneous rush for the first spark of attention. It’s precisely self-interest which will suddenly decide among the configurations the shortest path linking the constellations of outcroppings, perceiving them as accents of desire. Accidents of attention navigate among the appeals, or rather ‘butterflying’ from one to another in a bristling, bumpy, multipolar dance.”
(Bayle)

2. Couleurs inventées (2003), 13’15

“Two auditory perspectives express themselves in this diptych, two concepts of mercurial form — scattered polymorphic space in ‘Ombrages et trouées’, polychromic time in suspension in ‘Couleurs inventées’.
After intensity follows a moment of calm. No longer offering the ear, in its ‘concrete immateriality’, anything beyond the multiple image of coloured and shapely resonances, just to bring out (like lipstick applied to well-shaped lips) its volumes and brilliance. Listening, placed under pressure by what came before (already for more than twenty minutes!), is suddenly released, expanding like a hot gas, ascending.”
(Bayle)

Trois rêves d’oiseau (1963, 1971, 1971), 9’48

— Premiere: Paris, Musée Guimet, 6 February 1972. —

Well placed to highlight the work to come, these three birds already beckon towards the “sky”, a term which would become one of the key words in Bayle’s poetics. The first of these birds, the “oiseau moqueur”, can be considered Bayle’s very first electroacoustic music. (It is derived from music composed for Robert Lapoujade’s film, “Trois portraits d’un Oiseau-Qui-N’Existe-Pas”). Once again we find “short objects”, according to Schaeffer’s definitions, but objects which are quite evocative: laughter, brass motifs, rolls, clarinet trills, babbling, etc. These discontinuous motifs are nevertheless combined with remarkable continuity. In “Oiseau triste” and “Oiseau Zen”, the electronic fluidity of Bayle’s arabesques appear already. (“Oiseau Zen” would be fully incorporated into “Expérience Acoustique” under the new title “Uirapuru”).

Mimaméta (1989), 10’44

— Commissioned by the São Paulo Art Biennial (Brazil), where it premiered and was performed several times daily at the Museum of Modern Art in November 1989. —

“If ‘meta’ means ‘after’, or beyond, or around, or in the distance, this still only partially informs us. Either concerning the perhaps-surprising choice of harmonies which are ‘ranked’, but whose inner light and spectral grain provoke a diverging perception. Or concerning the unfolding of a central melisma resembling smoke rising and endlessly growing fainter. And this ‘mi’ may well be the beginning of ‘micro’, while ‘ma’ could refer to ‘macro’, two categories known for being irreconcilably symmetrical.”
(Bayle)

François Bayle (1932-)

1932, Tamatave, Madagascar
Acousmonium, acousmatic music, acousmathèque, acousmographe, are aims / concepts / tools invented by François Bayle, and developed by the GRM team, which he managed for 30 years.
Since 1997, after setting up his own studio Magison, he has devoted himself entirely to research, writing and composition.
To date, he has composed 103 works.

------

La forme de l’esprit est un papillon (2002-04), 34’27

— “Couleurs”, commande de Musiques et Recherches, fut le titre du mouvement donné en création pour son 20ème anniversaire, les 1er et 2 octobre 2002, au Théâtre Marni à Bruxelles. Création du diptyque “La Forme de l’esprit est un papillon”, commande d’Etat et du GRM, le 9 octobre 2004 lors des Audiovisionen 2004 avec l’Acousmonium à l'Aula de l’Université de Cologne. —

1. Ombrages et trouées (2004, version 2012), 21’11

“Se glisser à l’intérieur du temps d’une étincelle ! Comme sous un arbre, s’y installer… Un grand frisson va couvrir de sa ramure une zone de bruissements trouée de lumières et de couleurs. Le continuum multi-résonant émet des formes. Des marques s’y dissimulent, des figures, des signes. Ici ou là, des entités dynamiques enchevêtrées surgissent. Parfois ces ‘marques’ révèlent plutôt les mouvements de la main-oreille instrumentée, ailleurs des figures naissent d’une volonté de signifiance. Ces plages d’écoute se voudraient en équilibre métastable, prêtes à former dans la mémoire immédiate de l’auditeur un précipité instantané au premier éclair d’attention. C’est bien son propre intérêt qui va subitement déterminer parmi les configurations le chemin le plus court liant les constellations de saillances, les percevant comme accents du désir. Les accidents de l’attention circulent parmi les appels ou plutôt ‘papillonnent’ de l’un à l’autre dans une danse hérissée, heurtée, multipolaire.”
(Bayle)

2. Couleurs inventées (2003), 13’15

“Deux sensibilités auditives s’expriment dans ce diptyque, deux conceptions de la forme papillonnante : l’espace polymorphe étalé — dans “Ombrages et trouées”, le temps polychrome tenu en suspens — dans “Couleurs inventées”.
Après l’intensité survient ici un moment de calme. Ne s’offre plus à entendre, dans sa ‘concrète immaterialité’, que l’image multiple de résonances colorées et galbées, pour seulement en faire jouer (ainsi que d’un rouge posé sur des lèvres bien dessinées) ses volumes et ses brillances. L’écoute mise sous pression (pendant déjà plus de vingt minutes !) par ce qui précédait, tout à coup s’enlève et se dilate comme un gaz chaud, ascendant.”
(Bayle)

Trois rêves d’oiseau (1963, 1971, 1971), 9’48

— Création : Paris, Musée Guimet, le 6 février 1972. —

Ainsi placés en exergue à l’œuvre à venir, voici ces trois oiseaux qui, déjà, font signe vers le ciel, terme qui deviendra un des maître-mots de la poétique de François Bayle. Le premier de ces oiseaux, l’“Oiseau moqueur”, peut être considéré comme sa toute première musique électroacoustique. (Elle est tirée d’une musique composée pour le film de Robert Lapoujade, “Trois portraits d’un Oiseau-Qui-N’Existe-Pas”.) Nous sommes ici encore avec des objets brefs au sens schaefférien, mais très évocateurs : rires, motifs de cuivres, roulades, trilles de clarinettes, babils, etc. Ces motifs discontinus sont toutefois agencés en une remarquable continuité. Dès “Oiseau triste” et “Oiseau Zen” apparaissent les fluidités électroniques des arabesques bayliennes. (“Oiseau Zen”, sera repris intégralement dans l’“Expérience Acoustique” sous le nouveau titre de “Uirapuru”).

Mimaméta (1989), 10’44

— Cette pièce est une commande de la Biennale des Arts de Sao Paulo (Brésil), où elle fut créée et jouée plusieurs fois par jour au Musée d’Art Moderne, en novembre 1989. —

“Si ‘méta’ veut dire ‘après’, ou au-delà, ou autour, ou au loin, cela ne nous renseigne que partiellement... Soit sur le parti, qui peut surprendre, d’un choix d’harmonies ‘classées’ mais dont l’éclairage intérieur, la granulation spectrale, provoquent une autre perception. Soit sur le déroulement d’un mélisme central, qui semble une fumée, montant, s’éloignant indéfiniment. Et avec ce ‘mi’, pourrait bien apparaître le début de ‘micro’, tandis que ‘ma’ désignerait ‘macro’, ces deux catégories connues pour être inconciliablement symétriques.”
(Bayle)

François Bayle (1932-)

1932 Tamatave, Madagascar
Acousmonium, acousmatique, acousmathèque, acousmographe, sont autant de projets / concepts / outils suscités par François Bayle et développés au sein de l’équipe du GRM qu’il aura dirigée durant 30 ans.
Depuis 1997, installant son propre Studio Magison, il se consacre à la recherche, l’écriture et la composition.
À ce jour son catalogue comporte 103 œuvres.

credits

released July 2, 2021

Originally released in 2004.
℗ 1963, 1971, 1971, 1989, 2003, 2004/12 François Bayle
© 2021 INA grm
Texts by Régis Renouard Larivière
Translations by Valérie Vivancos and David Vaughn

license

all rights reserved

tags

about

François Bayle Paris, France

contact / help

Contact François Bayle

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like François Bayle, you may also like: